R.E.IM.S. 2023

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Le Centre Image orga­nise la 2ème jour­née REIMS (Réalité Et IMmer­sion en Sciences) le mercredi 18 octobre de 9h à 16h à l’IUT de Reims en Amphi Y3.

L’ins­crip­tion est gratuite mais obli­ga­toire : Inscri­vez-vous ici

Le poster est dispo­nible ici.

Le programme est en cours d’éla­bo­ra­tion et peut-être suscep­tible d’être modi­fié à tout moment.


Programme :

09h00 – 09h20 : Accueil

09h20 – 09h30 : Mot d’ac­cueil

09h30 – 10h10 : Daniel Mene­veaux – ANR DIGITALIS – la 3D pour l’ap­pa­rence et l’in­for­ma­tion d’objets du Patri­moine.

10h10 – 10h40 : Olivier Nocent – Réalité éten­due et signa­ture motrice : pano­rama des projets de recherche du labo­ra­toire PSMS

10h40 – 11h00 : Pause

11h00 – 11h40 : Sébas­tien Erckel­bout – Concep­tion d’une appli­ca­tion de réalité virtuelle pour l’ana­to­mie dentaire et oro-faciale.

11h40 – 12h10 : Hervé Deleau – VINCI-4D : Visua­li­sa­tion distante de la donnée scien­ti­fique.

12h10–14h00 : Cock­tail déjeu­na­toire

14h00– 14h30 : Hayet Belghit – Dy-SheHeRASADe: Une repré­sen­ta­tion graphique des feuillets β dans le contexte de dyna­mique molé­cu­laire.

14h30 – 15h00 : Bernard Riera – Réalité et Immer­sion : pano­rama des projets de recherche pour l’In­dus­trie 4.0 du labo­ra­toire CReSTIC.

15h00 – 15h30 : Welcome Alexandre Barff – Archi­tec­ture Out-of-core basée GPU pour de la visua­li­sa­tion inter­ac­tive de série tempo­relle AMR.

15h30 – 16h00 : Antoine Thebault – Projet LUCE – Inté­gra­tion d’un échan­tillon­nage adap­ta­tif dans un moteur de rendu spec­tral

16h00 : Mot de la fin.

Résumé des présen­ta­tions :

ANR DIGITALIS – la 3D pour l’ap­pa­rence et l’in­for­ma­tion d’objets du Patri­moine.
Daniel Mene­veaux

Malgré les avancées technologiques et le développement de nombreux outils informatiques, l'accès à la numérisation des connaissances liées aux objets du patrimoine reste difficile.
De nombreuses raisons sont à l'origine de ces manques, et l'un des objectifs du projet DIGITALIS est de proposer des solutions pour démontrer l'intérêt et la faisabilité du développement de nouveaux outils, qui puissent être appréhendés par les chercheurs des laboratoires en archéologie pour représenter non seulement un modèle 3D de l'objet étudié, mais également l'ensemble des données et connaissances qui lui sont attachées. L'objectif à moyen terme est d'exploiter ces connaissances pour l'aide à la décision et au partage de l'information. Le consortium est composé de 5 laboratoires de recherche (le CReSTIC à Reims, l'IFAO au Caire, ainsi que le CESCM, le LIAS et XLIM à Poitiers).
Cet exposé présente les principaux objectifs scientifiques du projet, ainsi que quelques résultats obtenus après une année de travail.

Réalité éten­due et signa­ture motrice : pano­rama des projets de recherche du labo­ra­toire PSMS.
Olivier Nocent

Présentation :

  • du projet REVEA (PPR "Sport de très haute performance" dans le cadre des JO de Paris) sur l’entraînement en réalité virtuelle des gymnastes français.
  • du projet RAMAu sur l'utilisation de la réalité mixte pour l'amélioration de la motricité chez les enfants souffrant de troubles autistiques.
  • d'autres expérimentations préliminaires en réalité virtuelle pour le jonglage, l'aviron, ...

Concep­tion d’une appli­ca­tion de réalité virtuelle pour l’ana­to­mie dentaire et oro-faciale.
Sébas­tien Erckel­bout

De la genèse du projet à la mise en place d'une salle pédagogique dédiée, nous verrons comment un travail collectif a permis de placer cette technologie immersive au service de la formation de nos étudiants.

VINCI-4D : Visua­li­sa­tion distante de la donnée scien­ti­fique.
Hervé Deleau

Le projet VINCI-4D fait suite à l’ap­pel à projets « Soutien aux projets et infra­struc­tures de recherche de pointe ». Il est dirigé par le Centre Image et mené en colla­bo­ra­tion avec le LICIIS, ROMEO et le labo­ra­toire ICude de l’Uni­ver­sité de Stras­bourg.
Nous présen­te­rons la réali­sa­tion des ‘Work Packa­ge’ 1 et 2 au sein de l’in­fra­struc­ture MESONET sur lequel repose une partie du projet, et dont le but est d’of­frir aux cher­cheurs une solu­tion de visua­li­sa­tion distante et sécu­ri­sée de leurs données sur les serveurs MESONET.

Dy-SheHeRASADe: Une repré­sen­ta­tion graphique des feuillets β dans le contexte de dyna­mique molé­cu­laire.
Hayet Belghit

La biologie structurale permet d’étudier la structure de macromolécules, ainsi que la manière dont elles se replient. Elle s’intéresse également aux modifications structurales qui peuvent affecter leurs fonctionnements.
Les protéines sont des macromolécules biologiques qui adoptent une structure tridimensionnelle spécifique (également appelée structure tertiaire) basée sur un ensemble de repliements en structure secondaire (hélices α, feuillets β et coudes).
Elles peuvent remplir des fonctions très diverses au sein des cellules et des organismes. Ces fonctions sont déterminées par de nombreux facteurs, notamment leur constitution, leur disposition spatiale et leur comportement dynamique.
Les simulations de dynamique moléculaire sont des outils importants pour étudier les mouvements dynamiques des macromolécules au niveau atomique. Une visualisation appropriée des trajectoires de dynamique moléculaire permet une compréhension instantanée et intuitive de la dynamique et de la fonction d'une molécule.
Dy-SheHeRASADe (Dynamic Sheets Helper for RepresentAtion of SurfAce Descriptors) est une nouvelle représentation graphique 3D qui permet de visualiser la structure secondaire : feuillet β, au cours d’une dynamique moléculaire. Cette représentation est développée sur la plateforme UnityMol, dédié à la visualisation macromoléculaire. Pour ce faire, nous avons pris en compte les fluctuations du feuillet β et la formation de liaisons d’hydrogène lors des simulations de dynamique moléculaire afin de caractériser les parties du feuillet β présentant de grands mouvements ou des liaisons instables.
Dy-SheHeRASADe s’appuie sur une représentation surfacique des feuillets β qui est soit encapsulée dans un volume semi-transparent représentant la zone de fluctuation du feuillet au cours de la dynamique, soit doté d’une carte thermique en couleur qui représente l'amplitude du mouvement de ses résidus.
Dy-SheHeRASADe a pour but de faciliter la détection des parties instables des feuillets et de distinguer les zones qui fluctuent beaucoup des zones qui sont plus stables.

Réalité et Immer­sion : pano­rama des projets de recherche pour l’In­dus­trie 4.0 du labo­ra­toire CReSTIC.
Bernard Riera

Le CReSTIC, dans le cadre de ses activités de R&D, a participé, et participe depuis 2020, à 2 projets PIA : ET-LIOS, DeMETeRE, et contribue, dans ce cadre, au développement d'applications de RV et RA pour la formation à l'Industrie 4.0.
Cet exposé présentera les principaux objectifs scientifiques de ces 2 projets ainsi que quelques résultats obtenus.

Archi­tec­ture Out-of-core basée GPU pour de la visua­li­sa­tion inter­ac­tive de série tempo­relle AMR.
Welcome Alexandre Barff

Dans cette présen­ta­tion nous détaille­rons une approche de scala­bi­lité pour de la visua­li­sa­tion inter­ac­tive de série tempo­relle de Maillages à Raffi­ne­ment Adap­ta­tif (AMR) massives. Nous pouvons défi­nir une donnée AMR comme un format de quadrillage dyna­mique de cellules raffi­nées hiérar­chique­ment à partir d’un domaine de calcul décrit dans cette étude comme une grille carté­sienne régu­lière. Cette carac­té­ris­tique adap­ta­tive est essen­tielle pour suivre des phéno­mènes évolu­tifs dépen­dant du temps et fait du format AMR une repré­sen­ta­tion essen­tielle pour la simu­la­tion numé­rique 3D.
Cepen­dant, la visua­li­sa­tion des données de simu­la­tion numé­rique met en évidence un problème critique: l’aug­men­ta­tion signi­fi­ca­tive de l’em­preinte mémoire des données géné­rées, qui atteint des péta­oc­tets, dépas­sant ainsi large­ment les capa­ci­tés mémoire des cartes graphiques les plus récentes.
La ques­tion est donc de savoir comment accé­der à ces données massives – les séries tempo­relles AMR en parti­cu­lier – pour de la visua­li­sa­tion inter­ac­tive sur un simple poste de travail.
Afin de répondre à cette problé­ma­tique majeure, nous présen­tons une archi­tec­ture out-of-core basée GPU. Notre propo­si­tion est un système de cache basé sur un bricking ad-hoc iden­ti­fié par une indexa­tion Space-Filling Curve (SFC) et gérée par une table de pagi­na­tion basée GPU qui charge les données AMR requises à la volée depuis le disque vers la mémoire du GPU.

Projet LUCE – Inté­gra­tion d’un échan­tillon­nage adap­ta­tif dans un moteur de rendu spec­tral.
Antoine Thebault

Les indus­tries tendent de plus en plus à déve­lop­per des jumeaux numé­riques afin de simu­ler préci­sé­ment et en temps inter­ac­tif des maquettes virtuelles pour favo­ri­ser la prise de déci­sion.
Le proto­ty­page physique d’ap­pa­rence reste cepen­dant toujours favo­risé, pour­tant coûteux écono­mique­ment, écolo­gique­ment et en temps. Si les simu­la­tions sont commu­né­ment accep­tées pour les phéno­mènes physiques, elles restent margi­nales pour la concep­tion d’ap­pa­rence. Un frein prin­ci­pal à son inté­gra­tion reste cepen­dant dans le domaine indus­triel est majo­ri­tai­re­ment dû à ses contraintes de temps de simu­la­tion.
Pour pallier cette contrainte de temps, nous propo­sons d’uti­li­ser des méthodes de machine lear­ning sur des moteurs de simu­la­tion optique. Notre contri­bu­tion se concentre prin­ci­pa­le­ment sur une répar­ti­tion adap­ta­tive des calculs simu­lant au mieux les phéno­mènes lumi­neux et en mini­mi­sant le temps de proto­ty­page.