Centre Image
Plateau Technique

Soute­nance de thèse « Rendu réaliste de maté­riaux multi­couches à l’aide de matrices de trans­fert »

Posté par hdeleau le 17 décembre 2020.

Ce jeudi 17 décembre 2020 à 10h a eu lieu la soute­nance de thèse de Joël Randria­nan­dra­sana qui a ainsi obtenu le grade de docteur. Nous lui adres­sons toutes nos féli­ci­ta­tions.

Compo­si­tion du jury :

  • M. Kadi Boua­touch, Profes­seur, Univer­sité de Rennes, Rappor­teur
  • M. Tamy Boube­keur, Profes­seur, Tele­com Paris, Rappor­teur
  • Mme Céline Loscos, Profes­seure, Univer­sité de Reims, Exami­na­trice
  • M. Lionel Simo­not, Maître de confé­rences, Univer­sité de Poitiers, Exami­na­teur
  • M. Patrick Callet, Cher­cheur, MINES ParisTech, Exami­na­teur
  • M. Laurent Lucas, Profes­seur, Univer­sité de Reims, Direc­teur de thèse
  • M. Michaël Kraje­cki, Profes­seur, Univer­sité de Reims, Co-direc­teur de thèse
  • M. Arnaud Chano­nier, Ingé­nieur R&D, Groupe PSA, Invité

Résumé :

Les travaux présen­tés dans cette thèse s’in­té­ressent à la modé­li­sa­tion, à l’ac­qui­si­tion et à la simu­la­tion de maté­riaux multi­couches. Nous nous sommes dans un premier temps inté­res­sés au rendu de maté­riaux spécu­laires à couches minces, avec pour objec­tif la simu­la­tion réaliste du Cielo, un type de vitrage utilisé par notre parte­naire indus­triel pour la concep­tion des toits pano­ra­miques équi­pant ses véhi­cules. Dans ce cadre, nous avons iden­ti­fié et présenté deux approches que nous quali­fions respec­ti­ve­ment d’ap­proche somma­toire et d’ap­proche matri­cielle, permet­tant de simu­ler les phéno­mènes optiques en jeu. Bien que ces deux approches abou­tissent aux mêmes résul­tats, l’ap­proche matri­cielle présente néan­moins l’avan­tage d’of­frir un forma­lisme compact et exten­sible. Cepen­dant, les calculs ondu­la­toires sous-jacents néces­sitent une descrip­tion précise de la struc­ture des maté­riaux consi­dé­rés, des ingré­dients souvent gardés sous scel­lés dans l’in­dus­trie. Nous avons montré que lorsque ces données sont manquantes, la modé­li­sa­tion inverse de la struc­ture d’un tel maté­riau reste dans certains cas possible, par un procédé ellip­so­mé­trique. Au-delà des couches minces, ce travail a été pour nous un point de départ qui nous a permis d’ex­plo­rer de manière géné­rale et appro­fon­die la famille des maté­riaux multi­couches peuplant notre quoti­dien et les problé­ma­tiques de simu­la­tion auxquelles ces maté­riaux sont assujet­tis. En parti­cu­lier, nous nous sommes inté­res­sés à la modé­li­sa­tion de l’ap­pa­rence de maté­riaux consti­tués de couches rugueuses et présen­tant des effets de diffu­sion volu­mique comme c’est le cas des maté­riaux incluant des couches de pigments ou ayant subi une alté­ra­tion due au temps et/ou à leur envi­ron­ne­ment. Si des approches de réfé­rence ont déjà été propo­sées par la commu­nauté, la simu­la­tion effi­cace de cette classe de maté­riaux dans des budgets de temps raison­nables et maîtri­sés reste une problé­ma­tique ouverte majeure. Pour adres­ser ces problèmes d’ef­fi­ca­cité, nous avons étendu l’ap­proche matri­cielle de manière à prendre en charge effi­ca­ce­ment le trans­port de lumière surve­nant dans cette classe de maté­riaux. Dans ce cadre, nous avons proposé une repré­sen­ta­tion simpli­fiée des flux lumi­neux voya­geant dans la struc­ture, exploi­tant les proprié­tés de convo­lu­tion de la fonc­tion de phase de Henyey-Green­stein. Les résul­tats obte­nus avec cette approche montre une évolu­tion signi­fi­ca­tive en terme de fidé­lité visuelle, par rapport aux méthodes anté­rieures. Celle-ci démontre égale­ment un bon niveau d’ac­cord en respect des méthodes de réfé­rence, tout en garan­tis­sant des coûts de calcul constants et une variance faible en compa­rai­son des approches stochas­tiques exis­tantes.

Écran Looking Glass 8K

Posté par hdeleau le 13 octobre 2020.

Dans le cadre du projet VINI-CI émar­geant dans FFCA, grâce à des finan­ce­ments issus du CPER 2015–2020 et à de la région Grand-Est, le Centre Image a pu acqué­rir un écran auto-stéréo­sco­pique 32″ 8K à 45 points de vue.

Cet écran permet de voir en relief (3D) de façon non inva­sif (sans port de lunette ou casque). Ses 45 points de vue assurent une percep­tion conti­nue de la scène affi­chée et ne génère aucun incon­fort visuel pour l’uti­li­sa­teur.

Visua­li­sa­tion de la tête de Lothaire.

Il peut-être utili­ser dans de nombreux domaines en péda­go­gie comme en recherche. Des logi­ciels, comme Maes­tro et Pymol (issus de la suite Schro­din­ger), le logi­ciel Para­view de chez Kitware, ainsi que 3DSli­cer (pour l’ima­ge­rie médi­cale) proposent déjà la gestion native de l’écran.

Pour le déve­lop­pe­ment d’ap­pli­ca­tions, diffé­rentes SDK (C/C++, Unity, three.js, Unreal Engine et VTK de chez Kitware) sont dispo­nibles.

Cet écran est un outil de visua­li­sa­tion immer­sive permet­tant le travail colla­bo­ra­tif tout en respec­tant les contraintes sani­taires actuelles.

Sortie de Mesh­room 2020.1.0

Posté par hdeleau le 9 octobre 2020.

Le célèbre logi­ciel de photo­gram­mé­trie, libre et open-source, sort en version 2020.1.0.

Les sources sont dispo­nibles sur le site github :
https://github.com/alice­vi­sion/mesh­room

Les binaires sont dispo­nibles sur le site d’Ali­ce­vi­sion :
https://alice­vi­sion.org/#mesh­room

Sémi­naire UnityMol – mercredi 19/02

Posté par hdeleau le 17 février 2020.

Mercredi 19/02 à 11h, la P3M accueillera le Dr Xavier Marti­nez (CNRS-LBT, Paris) en salle AR06. Il donnera un sémi­naire inti­tulé :

« UnityMol, or how to do mole­cu­lar visua­li­za­tion in a game engine. »

UnityMol has recently been re-desi­gned to over­come previous limi­ta­tions and ensure sustai­na­bi­lity and future code main­te­nance.
This re-work opened the way to new features and exten­sions inclu­ding a python console driving all actions in UnityMol, a selec­tion language, different mole­cu­lar surface algo­rithms and more.
Working in a game engine offers a lot of buil­tin possi­bi­li­ties nota­bly support for AR and VR devices and recently ray-tracing capa­bi­li­ties, at the cost of deep opti­mi­za­tions to display complex and volu­mi­nous scien­ti­fic data in inter­ac­tive times.
With different colla­bo­ra­tions, our frame­work is now the buil­ding block of seve­ral research programs in protein-protein docking, mole­cu­lar visua­li­za­tion and data analy­sis.

USE Toge­ther 2.2 est dispo­nible

Posté par hdeleau le 22 novembre 2019.

Le logi­ciel de travail colla­bo­ra­tif avec partage d’écran et de la voix est dispo­nible en version 2.2. Le serveur de signa­li­sa­tion de l’Uni­ver­sité de Reims a été mis à jour et accepte désor­mais cette nouvelle version.

We’re exci­ted to unveil some of the features and impro­ve­ments we’ve been working on lately:

✂️ Shared clip­board, copy/paste text and images from/to the shared screen seam­lessly (only the app client is suppor­ted for now)
👤 Sign in with GitHub
🖥 Retina image quality support on macOS (can be enabled in prefe­rences)
💅 Session tool­bar polish, the app client has now the same kind of tool­bar, less confir­ma­tion dialogs
🎤 Fixed multiple audio issues on Windows and macOS

USE Toge­ther 2.2 is avai­lable now with all these! Check out the full chan­ge­log here.
Update to the latest version from within the app or down­load it:

Down­load

Happy screen sharing 🙂

Julien from the USE Toge­ther team

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