Centre Image
Plateau Technique

Image­rie médi­cale

Posté par hdeleau le 28 avril 2015.

L’ima­ge­rie médi­cale consti­tue le second axe de cette action. Il corres­pond au déve­lop­pe­ment des services d’ima­ge­rie basés sur le site de CHU de Reims suite aux récentes instal­la­tions d’un imageur TEP pour l’ima­ge­rie nucléaire ainsi que d’un IRMf 3 Tesla. La richesse de ce plateau tech­nique financé en grande partie par la Région Cham­pagne-Ardenne a conduit les profes­seurs L. Pier­rot, C. Marcus et J.-C. Liehn respec­ti­ve­ment au titre de l’Hô­pi­tal R. Debré et de l’Ins­ti­tut J. Godi­not à relan­cer, aux côtés des aspects cliniques, une acti­vité de recherche autour de l’ima­ge­rie médi­cale afin de mieux valo­ri­ser ces deux appa­reils. Cet axe s’ap­puie sur un parte­na­riat indus­triel avec la société Philips notam­ment autour d’un premier programme financé avec une bourse CIFRE (thèse de Samuel Emeriau) sur le déve­lop­pe­ment d’une métho­do­lo­gie permet­tant l’étude dyna­mique des acti­va­tions céré­brales obser­vées par l’Ima­ge­rie par Réso­nance Magné­tique fonc­tion­nelle pour une tâche donnée.

Ce programme inti­tulé CoDIf (Connec­ti­vité Dyna­mique en IRMf) corres­pond à une colla­bo­ra­tion avec le profes­seur Pierot, chef du service de Radio­lo­gie de l’hô­pi­tal Maison Blanche, et le neuro­psy­cho­logue Fabien Gierski, du service de psychia­trie du CHU de Reims. Le but, d’un point de vue neuro-anato­mique, est de permettre une meilleure compré­hen­sion des dépen­dances tempo­relles des acti­va­tions des régions mises en jeu dans une tâche cogni­tive ainsi que de leurs couplages hémo­dy­na­miques. D’un point de vue cogni­tif, il s’agit de comprendre le chemi­ne­ment et le mode de trai­te­ment de l’in­for­ma­tion dans le cerveau, en visua­li­sant l’ordre d’ac­ti­va­tion des régions céré­brales et en montrant les fais­ceaux de connexions qui permettent la trans­mis­sion de l’ac­ti­va­tion entre les diffé­rentes régions céré­brales.

Un second programme de recherche en méde­cine nucléaire hybride (TEP et Scan­ner) est aussi engagé avec l’ins­ti­tut Jean Godi­not sur des déve­lop­pe­ments en liai­son avec la lutte contre le cancer où l’on admet que la détec­tion et le trai­te­ment précoce des tumeurs permettent d’amé­lio­rer le taux de survie des patients. Cepen­dant, les tech­niques actuelles de l’ima­ge­rie ne permettent pas d’ef­fec­tuer ces opéra­tions pour des tumeurs d’une taille infé­rieure au centi­mètre. De nouveaux outils doivent être déve­lop­pés pour l’ana­lyse de ces nouvelles images qui asso­cient des infor­ma­tions anato­miques et fonc­tion­nelles. Dans ce contexte, la modé­li­sa­tion des formes, qui doit prendre en compte la varia­bi­lité anato­mique, consti­tue un outil de base, qui permet­tra une quan­ti­fi­ca­tion de la fonc­tion des organes. Le suivi tempo­rel 4D auto­ma­tique des lésions à partir de l’ima­ge­rie médi­cale stan­dard (Scan­ner, IRM) est aussi un problé­ma­tique que nous souhai­tons déve­lop­per.

Le but de cet axe est de conce­voir et déve­lop­per de nouveaux outils d’ana­lyse des images médi­cales pour amélio­rer le diagnos­tic et la théra­peu­tique. Il vise égale­ment à déve­lop­per des systèmes inno­vants basés sur l’ex­pé­ri­men­ta­tion virtuelle permet­tant soit de faci­li­ter la résec­tion ou le trai­te­ment de ces tumeurs soit de d’ap­pré­hen­der le carac­tère cogni­tif des régions céré­brales. L’in­tro­duc­tion de la réalité virtuelle dans le domaine de la méde­cine est plus qu’une ques­tion d’amé­lio­ra­tion des tech­niques d’af­fi­chage. Elle a et aura de profondes consé­quences dans ce secteur puisque au-delà de la simple consul­ta­tion des images 3D sur un écran plat (prin­cipe de la revue de projet), les radio­lo­gistes comme les clini­ciens pour­ront inves­tir les images et inter­agir avec elles en temps réel. La combi­nai­son de dispo­si­tifs visuels et tactiles permet­tra de poser un diagnos­tic ou d’ef­fec­tuer un trai­te­ment de façon inter­ac­tive dans le monde virtuel. L’ani­ma­tion scien­ti­fique de cet axe est assu­rée par Eric Bittar (MC) et Barbara Roma­niuk (MC) pour le CReSTIC en rela­tion étroite avec les diffé­rents services d’ima­ge­rie du CHU.

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